Les syndicats Provence-Corse et Alpes Méditerranée se sont mobilisés, le 29 septembre, pour informer le grand public des enjeux et des risques liés à l’ouverture à la concurrence des barrages hydro-électriques, souhaités par Emmanuel Macron, et les sensibiliser. Et, c’est évidemment devant l’entrée du barrage de Serre-Ponçon, dans les Alpes du Sud, que les militants CFDT ont organisé cette opération visibilité, en marge des journées de l’industrie électrique, pour protester contre cette nouvelle dérégulation d’un secteur de l’énergie stratégique. Pour Michel Lozano, le délégué syndical de l’unité de production Méditerranée, ce nouveau contexte pose de sérieuses questions sur l’arrivée d’acteurs privés, notamment en matière de sécurité et de préservation de patrimoine. L’hydro-électricité est la première des énergies renouvelables. La FCE-CFDT s’est donc positionnée dès le départ contre l’ouverture à la concurrence, au regard du rôle majeur et stratégique de cette énergie en France, que ce soit dans la gestion de ressource en eau que dans la protection de la biodiversité. Il ne faudrait pas qu’une posture dogmatique remette en cause l’équilibre global du système électrique, et une juste régulation de la production électrique renouvelable. La FCE-CFDT est attachée à la défense et à la pérennisation de cet outil de production, et rappelle qu’il ne faut prendre aucun risque afin de ne pas désoptimiser un outil industriel performant et géré par les opérateurs historiques dans un soucis de mission de service public.

PARCOURS MILITANT, PARCOURS GAGNANT OU COMMENT LA FCE DÉCIDE D’ACCOMPAGNER LES MILITANTS ?
Double page / En CDF de décembre 2024, la Fédération Chimie Energie a dévoilé la démarche qu’elle porte déjà depuis un an : « Accompagner le militant dès son premier mandat jusqu’à la valorisation de son expérience pour construire un véritable parcours qui prendra en compte toutes ses expériences professionnelles et syndicales.